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 Un résumé du Dogme aristotélicien

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Albert de l'Epine
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Albert de l'Epine


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MessageSujet: Un résumé du Dogme aristotélicien   Un résumé du Dogme aristotélicien Icon_minitimeJeu 22 Fév - 21:09

Son Eminence Pouyss nous a gratifié de ce résumé.


D'abord, il y a Dieu. Il est unique (pas de Trinité, comme dans le Christianisme).

On va commencer par le plus compliqué: Dieu est à la fois le concepteur et la "matière première" de l'univers. En d'autres termes, tout ce qui existe a été créé par Dieu. Et Il a tout créé à partir de Lui. Pour te donner une idée de ce que ça peut donner, imagine que tu choisisses toi-même à quoi tu ressembles, comment tu es constitué. T'as envie d'en avoir une de trente centimètres? Tac! Tu le décides et ça devient réalité. Ca ressemble à de l'enculage de mouches, mais c'est très important. En effet, cela veut dire que nous sommes tous de nature divine. Et ça a de lourdes conséquences.

Autre principe de base: seul le tout est parfait, l'individuel n'en est qu'un élément, donc ayant un élément de sa perfection. Par exemple, ce qui compte dans une ruche, ce n'est pas l'ouvrière de base, ni même la reine, mais l'ensemble de la ruche. Sans la ruche, même la reine ne peut pas survivre. Et c'est valable pour l'ensemble de l'univers. Le tout, c'est Dieu. Donc, seul Dieu est parfait. Tout ce qui le compose (donc tout ce qu'il y a dans l'univers) est imparfait, puisque chacun n'est qu'un morceau de la perfection du tout.

Tu me suis jusque là? Tant pis.

Poursuivons avec cet exemple de la ruche (on va finir par croire que je cherche à être la reine à la place de la reine). Quel est le boulot de chaque abeille, que ce soit la reine, les mâles ou encore les ouvrières? Faire progresser la ruche. D'un point de vue théologique, on dit que l'individu tend vers le tout. Donc, tout ce qui compose Dieu tend vers Dieu. Et ça marche naturellement, sans avoir besoin de le vouloir. Et si tu as bien suivi, tu as compris que seul Dieu est parfait. Donc, chacun de nous, pauvres êtres imparfaits, tendons vers la perfections divine: nous sommes naturellement dirigés vers la vertu.

Mais le hic, c'est que, comme seul Dieu est parfait, nous ne pourrons jamais atteindre la perfection. Donc, nous tendons tous vers la perfection sans jamais arriver à l'atteindre (quelle vie de cons, je vous jure...). "Mais nous sommes capables de faire le mal (et nous ne nous en privons pas)", va-tu me répondre. Petit malin, va. En fait, ça va te surprendre, mais le mal n'existe pas. Du moins, il n'existe pas tout seul. Comme le Bien, c'est Dieu, et que Dieu n'a besoin de personne pour exister, le Bien existe par lui-même. On parle d'existence "en soi". Mais (faut-il le rappeler?) seul Dieu est parfait. Donc, il y a des "manques de bien" chez chacun de nous. En d'autres termes, le mal n'est que ce qui nous sépare du Bien parfait (Dieu). En théologie, on dit que le péché est la négation de Dieu.

Là encore, si tu as bien suivi, tu me répondra qu'il y aura toujours du mal en nous, puisque nous ne pouvons pas être parfaits. Bingo! Tu as parfaitement compris. Donc, notre boulot à tous est de réduire encore et toujours le mal (donc, le manque de bien) qui est en chacun de nous. Histoire de faciliter ce boulot, le bien a été divisé en sept "morceaux de bien" appelés vertus: tempérance, amitié, justice, don de soi, conservation, plaisir (et oui!) et conviction. Et le manque dans chacune de ces vertus est appelé péché: respectivement colère, avarice, envie, orgueil, gourmandise, acédie et luxure. Tu as ainsi pu deviner que le mal parfait n'existe pas: on est tous de nature divine (donc on a une part de bien en nous) et Dieu ne peut pas pécher, puisqu'Il est parfait.

Donc, les humains se répartissent d'eux-mêmes entre ceux qui tendent vers le bien, en pratiquant les vertus, et ceux qui s'y refusent, en pratiquant les péchés. Ainsi, nous sommes tous libres de notre destin: nous avons le libre-arbitre. Soit on est vertueux, et c'est le pied, soit on est pécheur, et on morfle à notre mort. Donc, maintenant que tu es incollable sur le dogme Aristotélicien, tu peux dire: "Mais personne n'est totalement vertueux!". Exact. Donc, le truc, c'est d'être plus vertueux que pécheur, même si on est tous un peu de chaque: tout est une question de ratio entre vertus et péchés.

Mais quel intérêt pour nous de vivre dans la vertu? C'est vrai quoi, c'est sympa, le péché. Tac, la femme du voisin par ci, tac, une religieuse par là (tout le monde aura compris que je parlais du gâteau... non?), tac une sieste ensuite... Sauf que Dieu, pas con, a décidé de nous créer deux endroits sympa: le soleil et la lune. Le soleil, c'est là où se trouve le Paradis. La lune, c'est le lieu des Enfers. Inutile de préciser là où je te recommande d'accéder ni à quel lieu correspond le péché et auquel correspond la vertu.

Le truc, c'est qu'on a le libre-arbitre. Et on l'a vraiment jusqu'au bout. Lorsqu'on meurt, on fait un petit voyage. On traverse d'abord les Enfers et ensuite le Paradis. A la fin, on arrive devant Dieu, qui nous laisse le choix. On ne choisit pas entre les Enfers et le Paradis (trop facile) mais entre le jugement et la poursuite de la vie. En d'autres termes, on décide si on est jugé tout de suite ou si on s'accorde un petit sursis, histoire de corriger quelques conneries. C'est ce qui explique pourquoi des personnes mortes ressuscitent au bout d'un certain temps. On distingue donc la mort de l'éradication, cette dernière étant réservée à ceux qui ont fait le choix du jugement et ne peuvent donc plus ressusciter. On a tablé sur un délai de dix jours entre les deux et personne ne peut être enterré pendant ce délai (histoire de ne pas ressusciter six pieds sous terre).

Voilà pour mon petit résumé. Je pourrai continuer sur les révélations d'Aristote et de Christos, sur la Fin des Temps, sur la question à Oane, sur la destruction d'Oanylone, sur les saints et les archanges... mais gardons du matos pour la suite.



Ensuite, voila le cérdo:

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