Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Dernières imagesDernières images  ConnexionConnexion  Royaumes RenaissantsRoyaumes Renaissants  
Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

 

 Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste...

Aller en bas 
4 participants
AuteurMessage
wanou35

wanou35


Nombre de messages : 6
Localisation : Domaine de Ryes, Normandie / Laval, comté du Maine
Titre : Chevalier d'Inzinzac Lochrist
Date d'inscription : 24/03/2007

Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Empty
MessageSujet: Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste...   Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Icon_minitimeDim 25 Mar - 0:54

Par-delà la colline qui surplombait le domaine de l'Epine alors, l'on n'aurait guère cru de mémoire d'homme, si l'on avait toujours vécu séant, que dans le vaste monde, des destins de milliers d'hommes et de femmes, de nations se jouaient. La pureté du lieu, la quiétude et le calme de la Champagne, au contraire des terres angevines ravagées et des duchés environnants vivant dans la peur, paraissait quasi-paradisiaque. Car le fait était là: la guerre était toujours présente, toujours prête à étreindre en ses rêts toutes les âmes infortunées qui n'auraient point eu la force de survivre à ses assauts intrépides.
Oui, le monde, en dehors de l'Epine, était bien belliqueux. Mais le charme et le calme paisible de la Champagne à cette époque de l'année l'aurait certainement fait passer, aux yeux du capitaine, comme l'endroit le plus civilisé sur terre. Après l'attaque d'Angers, certes bien que victorieuse, et celle de Craon, toujours indécise, l'homme de combat qui arrivait ici aurait cru se retrouver en plein Eden, au vue du silence et de la beauté du lieu. Presque ému, l'homme gravit la colline au pas, après ces journées de voyage éprouvantes depuis le comté du Maine, et après les combats incessants sur les routes contre brigands et pillards. Oh, il était loin d'avoir fière allure: comme à son habitude s'attardant le moins possible en chemin, il se nourrisait de pain, de fromage, de viande et d'eau-de-vie pour se ragaillardir, la compagnie de son cheval et des étoiles permettant seule de le distraire de sa solitude qui, lui semblait-il, était quasi-éternelle. La barbe de 3 jours à ses joues attestait si besoin était de sa négligence en cours de route, tout comme les frusques fripées et trouées, aux multiples trous que l'on aurait pu croire dûs aux mites si l'on n'était point observateur, et où l'on reconnaissait le travail impeccable des flèches et des carels pour qui avait un minimum de jugeote.
La boue générale de sa mise, la Licorne et l'arme de grand prix qui dépassait de son baudrier auraient pu facilement, si mises à part, pu le faire passer pour un mendiant. Car tel était l'éternel paradoxe du personnage: le luxe du cheval, de l'arme et des gantelets qui ceignaient ses poignets, ainsi que l'écu qui était dans son dos, détonnaient sur la crotte de ses bottes, de sa vesture et de son palefroi. Eternel intermédiaire entre le prince et le gueux, le chevalier s'avançait alors, la monture au pas, la fatigue se faisant sentir, mais la satisfaction étant de bientôt être arrivé au terme du voyage.

Depuis combien de temps n'était-il plus venu séant? Il devait y avoir facilement 15 ans, depuis la Fronde. Sa dernière visite à la Champagne avait précédée de quelques semaines la mort du Lion, du duc Caedes, et de la duchesse Tsarine. Elle devait avoir changée...Elle devait avoir vieillie...A vrai dire, le marquis de l"Epine et la marquise devaient surement avoir autant vieillis que lui, meme si la vie de cour devait les avoir certainement plus épargnés que sa vie au grand air, entre Ryes et Paris, passant par Vendome, Tours et parfois Montpellier. Les cicatrices et les rides commençaient à couvrir son visage et ses mains, et les problèmes de santé s'accumulaient de plus en plus. Oui, son temps touchait à sa fin...La chevalerie pouvait elle se voir appliquée les memes symptomes?
La chevalerie était-elle donc sur la fin, sur le déclin? Et étaient-ils condamnés, eux, chevaliers, à tourner une page de l'histoire et à laisser le pas à la suite? Mais quelle était-elle, cette suite? Courtisans, nobles, ou pouvoir du peuple? Quelle serait la voie de la France? Meme si le capitaine sentait qu'elle ne se déciderait plus par lui, il était heureux d'avoir vécu assez longtemps pour pouvoir avoir servi la France avec efficacité et pragmatisme.

Et, arrivant au pas jusqu'à la porte du domaine, il s'arrêta devant le petit poste de garde qui en gardait l'entrée, descendant de cheval. Dans le brouillard persistant de cette mi-journée, il ne formait quasiment qu'une ombre avec sa monture, et, pensa-t-il alors, effraya passablement le garde d'une arrivée un peu bourru. Arrivé à la porte, il ne prit pas la peine de se faire annoncer comme tout invité l'aurait fait, et avança jusqu'à l'oeil de boeuf du poste de garde, adressant directement la parole au garde sans y avoir été invité:

Hola, l'ami! le bonjour, par cette triste journée de fin d'hiver! J'ose espérer ne point déranger qui que ce soit séant. J'aurais aimé parler à la Marquise de Valois. L'on m'a dit qu'elle était séant, et qu'elle aurait pu me recevoir...

L'homme, étonné, parut attendre la suite avant de porsuivre. Hésitant, le capitaine prit de sa manche l'un de ses gantelets de métal ouvragé de bronze, étain, et argent, incrusté de fins entrelacs stylisés, de mandalas, de licornes, loups et phénixs, qui représenterait surement la plus belle signature qu'il pouvait donner. Le tendant au garde, il lui demanda:

Va lui montrer ceci, je te pries. Je suis pressé. Dis lui que Compiègne avait un fort beau lac...

Allusion aux terres de Tsarine qu'elle comprendrait surement facilement, et au vieux lac de Compiègne qui, un beau jour, se trouva complètement vidé de son eau et remplacé par une forêt...Elle était jeune, alors...Et lui aussi...Attendant, il prit de ses fontes une flasque d'eau de vie de prune, qu'il porta à ses lèvres, grimaçant, et en versa une bonne lampée sur son épaule, sur laquelle on voyait sous le mantel un généreux pansement. Grimaçant, il reboucha la bouteille, la replaça, et attendit le retour de l'homme, priant comme d'habitude pour ne pas avoir affaire à un malhonneste homme qui pourrait vouloir garder le bijou pour lui...L'insigne de Capitaine de l'Ordre Royal de Chevalerie de la Licorne était en effet une très belle pièce d'orfèvrerie, et valait une petite fortune...
Revenir en haut Aller en bas
Eul'Garde
PNJ
Eul'Garde


Nombre de messages : 20
Localisation : l'Epine
Titre : Garde
Date d'inscription : 02/03/2007

Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Empty
MessageSujet: Re: Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste...   Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Icon_minitimeDim 25 Mar - 2:48

Le garde qui sommeillait doucement fut surprit qu'on s'adressa à lui, et sursauta un peu.

Son esprit remit les mots du visiteur dans le bon ordre, et prit garde de répondre à propos.


Oh m'bon m'Sire, vous dérangez personne, dame, y a pas grand monde dans la place.
Pour porter vot' gantelet j'puis point, j'dois rester à mon poste. Mais j'va sonner l'Intendant, y va vous faire entrer, et vous servira un r'pas chaud.
Pourrez attendre confortablement la Marquise qui, à c'que j'ai compris allait pas tarder avec la demoiselle.

Sur ce le garde, alla tirer une chaîne qui actionna une cloche.

Ding!
Revenir en haut Aller en bas
Louis_de
Invité




Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Empty
MessageSujet: Re: Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste...   Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Icon_minitimeDim 25 Mar - 11:44

L'intendant arriva au son de la cloche du garde, il se tenait droit, le bras droit le long du corp et le gauche recourbé sur son torce, comme pour protection, il tenait le menton haut et fier

- Bonjour Mon seigneur, j'espère que vous avez fait bonne route.
Avez-vous monture à soigner ? Je vous annonce à la marquise, soyez calme, elle est quelque peu fatiguée.

Il prit les objets que lui tendait le garde, dirigea le sir dans une grande salle et sans alla par des portes discretes quérir la marquise.
Revenir en haut Aller en bas
wanou35

wanou35


Nombre de messages : 6
Localisation : Domaine de Ryes, Normandie / Laval, comté du Maine
Titre : Chevalier d'Inzinzac Lochrist
Date d'inscription : 24/03/2007

Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Empty
MessageSujet: Re: Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste...   Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Icon_minitimeDim 25 Mar - 16:42

Citation :
Oh m'bon m'Sire, vous dérangez personne, dame, y a pas grand monde dans la place.
Pour porter vot' gantelet j'puis point, j'dois rester à mon poste. Mais j'va sonner l'Intendant, y va vous faire entrer, et vous servira un r'pas chaud.
Pourrez attendre confortablement la Marquise qui, à c'que j'ai compris allait pas tarder avec la demoiselle.

Le merci l'ami, C'est réponse fort honneste et drette, j'apprécies! Tiens, pour ton usage personnel!

Et se faisant, il ressort la flasque de prune susnommée et la tend au garde, lui disant alors:

Ce n'est pas de la meilleure qualité, mais ça te tiendra chaud. Bois-la à ma santé!

Survint alors l'intendant. Homme grand, bras en écharpe, désarmé mais prudent. L'étudiant, il croit voir chez lui l'attitude d'un ancien homme d'arme...Ancien garde d'Alsbo? Ancien maréchal de Champagne? La question resterait probablement en suspens...Il suivit alors l'intendant, répondant affirmativement à la question de l'intendant des lieux.

Pourriez vous demander à ce que l'on bouchonne avec soin mon palefroi et ma monture de bast? Les pauvres, elles m'ont suivies depuis Laval avec un régime qui aurait fait passer les esséniens eux-mêmes pour des moines gras...Elles méritent bien le repos et les soins. Merci d'avance...

Il ne répondit cependant pas à la question sur la route, qui n'était assurément que de pure forme et simplement censée accueillir le visiteur. Mais la route, oui...Avait-elle été bonne? Hormis la pluie persistante des 3 ou 4 journées qui ont précédées son arrivée séant, et le fait qu'il avait dû ressembler à un balot de lainage aux mains des lavandières au lavoir, elle avait été clémente...

Quand il chevauchait, l'homme ne se préoccupait guère de la poussière ou des nids-de-poule, qui étaient chose courante assurément, sur les males routes du royaume. Il avançait malgré tout, et à partir du moment où il avait chère et humidifiant pour son content chaque jour, et qu'il pouvait, la nuit, dormir en fixant les étoiles, la face sur sa selle et un tantinet au chaud, il ne se préoccupait guère des possibles embûches...

Mais malgré tout, cette pluie avait été persistante et énervante...Heureusement, elle s'était terminée hier! Et cela avait été l'occasion pour l'homme de s'arrêter au bord d'un ruisseau et de se nettoyer de la boue du chemin, et de faire plus mal que bien sécher ses frusques, qui avaient dégoûté plusieurs heures durant. Au lecteur interloqué qui croirait impensable pour un homme d'épée de prendre de telles libertés en pays où, parfois, la maraude et le brigandage pullulent, on rappelera alors que l'homme disposait toujours d'une dague sur lui, et qu'hormis les meilleurs lames du royaume, il ne craignait absolument personne au combat.

Suivant le personnage énigmatique qui le précédait, il pénétra alors dans le domaine de l'Epine proprement dit. Bien tenu, propret, fleuri et ombragé, il faisait penser à merveille aux deux personnages qui l'occupait, sans l'ombre d'un doute. Il reconnut même à quelques reprises l'empreinte du sang de Caedes dans des choses purement accessoires, le goût des entrelacs floraux, le beau et l'utile qui le caractérisait souvent dans ses choix. Même dans les moindres détails de son costume, il savait afficher l'élégance et la maîtrise de son environnement. C'était alors ce que le chevalier ressentait devant le domaine de l'Epine. S'approchant du bâtiment principal, il y pénétra alors, à la suite de l'intendant, se faisant guider dans plusieurs pièces jusqu'à un salon confortable, dans la cheminée duquel brûlait une agréable flambée de hêtre et de bouleau, par l'odeur. Ôtant son mantel poussiéreux, il le déposa alors sur un coffre près du feu qui devait servir à s'asseoir et épousseta un tant soit peu ses frusques, désireux de ne point avoir l'air d'un gueux sale à côté de la chatoyance qu'il pouvait deviner sans même l'avoir vu chez son hôtesse. Si elle tenait de Caedes, cela était à craindre...

Alors que l'intendant s'apprêtait à sortir, il s'adressa alors à lui, pour le retenir quelque peu:

Excusez moi...

L'intendant se retournant alors, il lui posa la question fatidique:

Quel est votre nom, je vous pries?
Revenir en haut Aller en bas
Louis_de
Invité




Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Empty
MessageSujet: Re: Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste...   Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Icon_minitimeDim 25 Mar - 21:56

Louis de Savoie pour vous servir mon seigneur.

Il fit une légère genouflexion et partit par les portes dérobé de ce chateau sublime.
Revenir en haut Aller en bas
wanou35

wanou35


Nombre de messages : 6
Localisation : Domaine de Ryes, Normandie / Laval, comté du Maine
Titre : Chevalier d'Inzinzac Lochrist
Date d'inscription : 24/03/2007

Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Empty
MessageSujet: Re: Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste...   Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Icon_minitimeLun 26 Mar - 10:47

Observant le jeune homme avant qu'il ne parte, il lui demanda enfin:

N'avez vous jamais été homme d'arme, ou d'épée, Louis?

Pourriez vous, je vous pries, m'apporter bandages et onguents? J'ai là une blessure qu'il me faudrait rebander de toute urgence...Merci d'avance...

Et, le jeune homme sortant, il resta alors simplement habillé de son tabard à ses armes personnelles, azur et or à la Licorne de sable et au loup d'argent...Un gantelet encore présent sur ses avants-bras, l'autre dénudé, l'épée sur le mantel, devant le feu, une simple dague à la ceinture...
Revenir en haut Aller en bas
Louis_de
Invité




Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Empty
MessageSujet: Re: Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste...   Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Icon_minitimeLun 26 Mar - 18:04

Non, mon seigneur, je n'ai jamais été homme d'arme, mais je sais me défendre malgré tout.

Il fit signe à norbert, le valet d'aller chercher de quoi penser les blessures du chevalier.

Il se retourna et dit


Je ne suis pas homme d'arme soit, mais je sais me battre pour mon marquis et notre Champagne.
Revenir en haut Aller en bas
wanou35

wanou35


Nombre de messages : 6
Localisation : Domaine de Ryes, Normandie / Laval, comté du Maine
Titre : Chevalier d'Inzinzac Lochrist
Date d'inscription : 24/03/2007

Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Empty
MessageSujet: Re: Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste...   Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Icon_minitimeLun 26 Mar - 20:20

Souriant à la réponse, qui lui montrait bien que le marquis n'embauchait réellement pas n'importe qui, il lui répondit:

Les cals de vos mains, et votre carrure générale auraient pu le laisser penser. De plus, votre façon de vous tenir sur la défensive devant un inconnu laissait montre tout de même d'un minimum de logique défensive.

C'est ce qui a pu m'induire en erreur, veuillez m'en excuser...

Puis, se tournant vers le feu qui crépitait joyeusement dans l'âtre, il annonça alors, sans le regarder:

Bonne soirée, maistre Louis. Ravi de vous avoir rencontré.

Ce qui, venant de lui, était une façon de signifier à l'intendant que s'il avait du travail et qu'il était pressé, il pouvait aller librement s'enquérir de ses tâches, et l'annoncer à la marquise.
Se tournant vers les fenestres de la pièce, il observa alors la campagne champenoise et les arbres fruitiers à proximité de la cour...

La région devait être belle, en été, pour se reposer...Il comprenait la Reyne et le Roy dans leur choix de cette belle et prospère région. Tout semblait y etre créé pour le repos du guerrier, souvenir qu'il éluda d'un revers de la main mental.

Depuis combien de temps ne s'était-il pas reposé? Il n'en avait aucune idée, mais ne voulait pas commencer à se poser la question...Cela aurait été la meilleure façon de se lamenter sur sa vie et son destin, et il n'y tenait à aucun prix. Oui, Caedes avait eu bien raison de choisir la Champagne pour y vivre...C'était là une région fort belle et accueillante. Ou bien était-ce pour d'autres raisons, plus obscures qui lui échappaient alors? Il se promit d'en faire un jour réflexion à la marquise pour connaistre sa position sur le sujet...

Observant l'intendant quitter la pièce, il serra légèrement les dents lorsque le mouvement un peu brusque lui avait partiellement rouvert sa plaie.

Faillis bretons, se lamenta-t-il pour lui-même, bien inutilement, car cela n'améliorerait point sa situation...Mais l'on pouvait toujours tâcher d'extirper sa colère, non?
Revenir en haut Aller en bas
Matthilde de Beaugency
Maître des lieux
Matthilde de Beaugency


Nombre de messages : 252
Localisation : l'Epine, Reims, le Louvre, Valois
Fonction : Médicastre Champenois
Titre : Marquise de Nemours
Date d'inscription : 08/11/2006

Feuille de personnage
Titre:

Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Empty
MessageSujet: Re: Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste...   Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Icon_minitimeLun 26 Mar - 20:34

La Marquise avait pris repos non loin de sa petit princesse lorsque Louis vint à la prévenir discrètement sans tant vouloir l'ennuyer du fait de son état encore faible...

Louis toqua à la porte et la prévint alors qu'un hôte l'attendait visiblement dans le salon...

Matthilde le vit entrer, lui sourit et lui demanda alors de faire prévenir de son arrivée immédiate, juste le temps de terminer de nourrir la petite Clémence qu'elle confierait alors à l'une des nourrices le temps de faire honneur à ce visiteur...
Revenir en haut Aller en bas
Louis_de
Invité




Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Empty
MessageSujet: Re: Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste...   Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Icon_minitimeLun 26 Mar - 21:02

Louis revint dans la pièce et fit en long signe du plat de la main en montrant une grande porte

- Madame la marquise va vous reçevoir mon sir.

Un loquet claqua et et les portes s'ouvrir avec un valet sur la droite

- Si vous pouvez vousdonner la peine d'entrer.

Il entra et annonca

- Le sir chevalier d'Inzinzac Lochrist

Il fit une révérence et prit congé
Revenir en haut Aller en bas
wanou35

wanou35


Nombre de messages : 6
Localisation : Domaine de Ryes, Normandie / Laval, comté du Maine
Titre : Chevalier d'Inzinzac Lochrist
Date d'inscription : 24/03/2007

Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Empty
MessageSujet: Re: Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste...   Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Icon_minitimeLun 26 Mar - 23:19

Il suit alors le jeune intendant, la bande à moitié enroulée autour des côtes, l'onguent porté de deux doigts dont le reste tiennent la bande. L'attente a été courte, et il n'a pas eu le temps de finir...Mais baste! Si elle ne s'incommode point de sa mise générale, elle ne palira pas devant une blessure de ce type...Bien qu'impressionnante, la longue coupure d'un empan de long n'en était pas très profonde. Il avait eu de la chance...

Les bottes claquent légèrement sur le dallage de la batisse, alors qu'il prie pour ne point avoir les bottes trop poussiéreuses, et entre dans la pièce comme un habitué des cours, habitué à l'entrée, et à ne pas en suivre les règles les plus élémentaires.

Passant devant Louis, encore une fois, il lui dit en passant:

Le merci, Louis. Votre service est réellement impeccable. C'est un plaisir de vous avoir rencontré.

Puis, ne voulant pas laisser penser à la maistresse de maison qu'il ne s'intéresse point à elle, ne voulant pas faire le goujat, il s'approche le plus naturellement du lit et reste debout, à 2 mètres d'elle, l'observant.

Il reste face à elle, la dévisageant longuement. Lentement, le sourire naît, et ne peut qu'être sincère, car l'éclat des yeux le précédait de plusieurs instants. Il est heureux de la rencontre, et le montre. Ses yeux et son visage ne peuvent mentir, il est heureux. Il s'imprègne lentement de la pièce, de l'atmosphère. Il la regarde longuement, tâchant d'y revoir la jeune fille qu'il a croisé plus jeune, tâchant d'y voir les traits qui rendaient Caedes si caractéristique, le port du visage, le menton, le nez, les cheveux bouclés. Il la regarde, et la bouche s'ouvre, pour mieux montrer son contentement. Et après ce long instant où l'observation et le souvenir occupent l'esprit, le temps de la parole vient. Il ne sait s'il doit prononcer le premier mot, s'il doit attendre, mais le coeur prend le pas sur l'esprit, et heureux de la revoir, il déclare alors:

Ma dame...

Il est des empires qui sont morts en quelques jours, des roys qui en quelques instants ont perdus des royaumes, des guerres et des batailles. Mais les hommes, comme les empires, demeurent, vivent, passent et trépassent.
Je suis heureux de voir que ce temps est encore loin pour vous. Et je suis heureux de voir que, loin de fragiliser la structure, loin d'acheminer lentement votre personne vers la décrépissence lente de la vieillesse, Dieu vous permet d'arborer aujourd'hui plus que lors de nos premières rencontres votre beauté, qui, comme les roses, grandit au fil du temps.

Je suis profondément heureux de vous voir. Je ne sais si le moment est bien choisi, si je n'arrives point en vous dérangeant, mais...J'ai pensé que le moment était...le mieux, par rapport à mon ressenti. Je sentais que je devais venir icelieu et, ma foi, si ce n'est que pour vous parler quelques instants et repartir, ma foi, je n'aurais point fais ce voyage pour rien...
Revenir en haut Aller en bas
Matthilde de Beaugency
Maître des lieux
Matthilde de Beaugency


Nombre de messages : 252
Localisation : l'Epine, Reims, le Louvre, Valois
Fonction : Médicastre Champenois
Titre : Marquise de Nemours
Date d'inscription : 08/11/2006

Feuille de personnage
Titre:

Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Empty
MessageSujet: Re: Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste...   Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Icon_minitimeMar 27 Mar - 8:56

Matthilde prévenue par son intendant Louis, avait attendu quelque peu dans la pièce attenante à la nurserie...

Elle y avait fait aménager à la demande expresse, un petit salon accompagné d'un bureau d'où elle pourrait poursuivre ses recherches médicales sans pour autant être trop loin de sa petite vie qui aurait besoin d'elle en tout instants...

Contrairement à son habitude qui la veut debout lorsqu'elle s'attend à recevoir visite, elle se teint assise près d'une fenêtre observant le paysage qui en cette époque de l'année commençait à laisser paraître un mélange d'incertitude mêlant dernières gelées matinales à rayons et humeurs printanières.

Soudain les portes s'ouvrirent, Louis entra et se plaçant de côté, laissa entrer le visiteur en question... Matthilde se redressa et l'air un peu surprise, elle vit arriver cet homme à la suite de Louis et se mit à lui sourire...

Elle remercia Louis ...

L'homme entrait tout en la regardant, l'observant parfois comme pour scruter à la recherche d'un souvenir... Matthilde avait saisi l'oeil aguéri et sourit... Cet homme arrivant icelieu alors que sa fille venait de naître... Il était là, le tout premier à visiter le domaine et en cela Matthilde se demandait s'il n'y avait guère un signe lui étant adressé comme venu du ciel.... Elle chassa rapidement ces pensées ne voulant se laisser porter par des idées de croyances sans doute loin des siennes et à mesure qu'il s'approchait d'elle, elle avança vers lui lentement et portant une main vers lui afin de lui présenter ses salutations...

De la même façon qu'il lui fût annoncé elle prononça son nom ...


Sir chevalier d'Inzinzac Lochrist, le bonjour à vous, je suis heureuse de vous voir ici en notre domaine. Je suppose que vous avez dû faire une route des plus fatigante ! Par cette époque de conflits aperçevant la blessure soudain elle fit une légère grimace et reprit alors tout en la fixant... J'espère que vous me permettrez d'user de mes qualités de médicastre afin de parer à cela redressant alors les yeux vers lui Je vous en prie, installez-vous, Louis va donner ordre de vous faire porter de quoi vous sustenter.

Votre venue en notre domaine, me laisse à croire que vous avez eu vent de la nouvelle Sire n'est-il point ?


Elle s'installa de nouveau sur un fauteuil l'accompagnant et attendant sa réponse...
Revenir en haut Aller en bas
Louis_de
Invité




Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Empty
MessageSujet: Re: Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste...   Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Icon_minitimeMar 27 Mar - 17:53

Louis survint avec norbert, le second, dans la salle portant des plats raffinés et du vin.

Il déposèrent le tout avec soin sur la table.

Et il s repartirent comme ils étaient venus. Sans un bruit, sans un mot.
Revenir en haut Aller en bas
Norbert
PNJ
Norbert


Nombre de messages : 19
Localisation : L'Epine
Titre : Grouillot
Date d'inscription : 24/11/2006

Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Empty
MessageSujet: Re: Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste...   Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Icon_minitimeMar 27 Mar - 19:17

Norbert regarda l'invité, il ne lui plaisait guère, par trop maniéré.
Il le servi avec détachement et sans égards, mais selon les règles, il ne voulait pas que ses sentiments le conduisent à reçevoir le bâton.
Il donna allègrement du "sa Seigneurie".

En plus faudrait aider à panser ce mignon. Quelle vie, se dit-il.
Il avait plus l'habitude de ces nobles gaillards de champagne, ceux même qui buvaient et vociféraient. Avec eux on savait à quoi s'attendre.

Norbet s'inclina, du moins il s'abaissa plus que d'ordinaire, et sortit à la suite de l'Intendant.
Revenir en haut Aller en bas
wanou35

wanou35


Nombre de messages : 6
Localisation : Domaine de Ryes, Normandie / Laval, comté du Maine
Titre : Chevalier d'Inzinzac Lochrist
Date d'inscription : 24/03/2007

Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Empty
MessageSujet: Re: Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste...   Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Icon_minitimeVen 8 Juin - 14:07

Il est assez fatigué de la route, et le saignement de sa blessure ne s'est pas complètement interrompu. Après la sempiternelle formule d'introduction longuette qu'il utilise en permanence, il s'assure que le bandage est bien terminé avant de tendre une main essuyée au préalable à la marquise, à qui il sourit de façon très (trop?) ostensible.
Elle paraissait fatiguée et habillée de façon élégante mais simple, sans tous les rubans, les noeuds et les fanfreluches que l'on aurait pû trouver à la cour. Une esthétique belle mais simple, encore une fois trait de son père...

Tout l'heur est pour moi, ma dame. La route fut surtout pluvieuse et venteuse, je n'eus peu de difficulté à passer entre les lignes. Le Grand Maitre de France avait un dispositif très complet autour des lignes bretonnes et angevines. J'ai pu arriver sans encombres, comme vous pouvez le constater, hormis cette navrure qui requérera un peu d'attention de ma part.

Puis, voyant qu'elle fixait sa navrure d'un oeil insistant:

Oh, ne vous inquiétez pas, le soufflet en fut tranché sur un empan, et la navrure était nette, ainsi que nettoyée. Hormis peut-être du fil et une aiguille, je ne veux rien vous demander. Vous devez déjà être passablement occupée...

Puis, conformément à ce qu'elle demandait, il s'installa sur un coffre qui était à proximité de la fenêtre près de laquelle la marquise était installée et rangea dans une besace les onguents dont il s'était servi.

Oh, beaucoup de nouvelles se font entendre sur les routes, ma dame. A laquelle pensez-vous en particulier?

Et se faisant, il remercia les deux serviteurs et empoigna une pomme qu'il commença à croquer distraitement. Le stratagème était calculé quasi-inconsciemment: ainsi, il laissait penser qu'il était au courant et se gargarisait, peut-être à tort, de savoir beaucoup de choses. Viande froide, fruits, là était l'essentiel de ce qu'on lui apporta pour qu'il se sustente.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Empty
MessageSujet: Re: Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste...   Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste... Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Une arrivée que l'on aurait presque crue à l'improviste...
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Hall de réception :: Bienvenus en notre humble demeure !-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser