Il y a quelqu'un?

Une petite jeune fille en tenue modeste arriva auprès des bâtiments qui forment les parties communes.
Elle s'approcha des écuries, et n'y vit personne, puis rejoigni la porte donnant sur le logis des gens du château.

Après une longue hésitation, et de très nombreux coups d'oeuils dans toutes les directions, elle cogna à la porte.

"Toc-toc"


(accend flamand) Il y a quelqu'un, s'il vous plait?

Norbert, qui avait entrepris de s'octroyer quelques instants de sommeil, fut désagréablement déragé par un importun qui frappait à la porte du bâtiment.
Il tenta vainement de répondre qu'il n'y avait personne, une petite voix persistait à demander qu'on lui ouvre. Norbert était mécontent. Il descendit, et alla ouvrir.

Devant lui, sur le pas de la porte une assez jeuen fille fit un bon en arrière à sa vue, et se retint de crier.
Pas attendri pour un sou, Norbert lui demanda ce qu'elle voulait.

Elle lui répondit dans son accent qu'elle cherchait une palce de domestique et qu'elle voulait voir quelqu'un en charge du personnel.

Norbert, lui montra le dongeon, et lui dit:

Vas donc voir, gamine, si la Beulmachin, la dame d'atour de Madame traine là bas, et présentes-toi à elle. V'la. R'voir.

Il refermit la porte.

~~~~ plus tard ~~~~



Marieke était sortie du donjon, et se rendait vers le logis des gens de maison, là même où elle avait frappé plus tôt.

Cette fois-ci elle poussa la porte, et entra dans l'office, où une odeur de potée emplissait la pièce.



Un des gardes était assis sur une chaise et s'affairait à réparer un ustensile de cuisine, il la vit entrer, sourit et la salua.
Elle s'avança et salua en retour, puis posa une question.

Norbert est-il ici?

Dans un réduit menant à l'office, une voix se fit entendre.

Il est là, ouais.


...



On lui veut quoi?

Sans savoir qui et où on lui parlait, la jeune servante tenta une réponse.

Je suis nouvelle, je viens d'être engagée, je suis une domestique pour le château.
La Dame de compagnie de Madame la Marquise m'a dit de venir voir Norbert pour que je sois logée.

Norbert sortit du réduit. La jeune fille retint un haut-le-coeur en découvrant que le dit Norbert était le petit bossu qu'elle avait croisé plus tôt.

Hum-hum nouvelle.

Il observa la jeune fille de la tête aux pieds.

C'vrai qu'on a b'soin de souillon pour astiquer de partout, ben vrai.

Vrai. Fit le garde.

T'as qu'à monter par l'escalier qu'est là, et encore cui qui monte après. Là bas t'auras deux portes, l'une qu'est pas pour toi, et où qu't'y trouveras rien d'bon en la passant, et l'aut' où qu'tu trouveras un lit si t'y rentre.
T'as qu'à t'mettre là bas.

La jeune fille le remercia, puis monta là où on lui avait dit de s'installer.