L'Etang

De temps à autre sera organisé des joutes naval

Lors de sa promenade habituel, l'intendant de sieur le bon marquis fut interpelé par un groupe d'homme armé.
Le Louis mis de suite la main au fourreau et manda

-Qui vive ? Que faites vous sur ces terre ?

Les 3 hommes expliquèrent clairement qu'ils venaient ici pour porter atteinte à la vie du Marquis.
Louis décocha de suite son épée

- Il y aura d'abord quelqu'un sur vostre passage

Ils essayerent de le convaincre de se joindre à eux mais ce fier intendant amoureux de sa place et fier, mit en joue le premier
De la les deux autre décochèrent, le chef donna l'ordre de baisser les armes. Mais par un mouvement brusque et très périlleux reprit le controle en repoussant l'intendant.
Il envoya ses deux sbires sur le fidèle serviteur, l'un était maladroit et l'autre déjà borne.
Le maladroit se fit déjouer d'un coup et passer la lame par la gorge
Le second etait habile et confiant de plusieurs claquement les sabres s'entrechoquèrent.
L'intendant fut touché à la joue, le sang pur coula et tacha la fraise à son col.
Par une esquive il coinça son adversaire et le jetta à terre.
Leur chef arriva furieux et de son sabre sarasin fit fendre celui de l'intendant . Ce dernier décocha une dague mais l'homme à terre le fit tomber.
Il sortit de sa cape un sifflet grossier et souffla de tout poumon, il n'avait pas fini lorsqu'il senti le sang monter dans sa gorge, sa respiration se bloqua, la vue se floutta il entendit les claquement de bottes des gardes.
Il gisait là dans ses beaux habits de Monsieur l'intendant un sabre dans la poitrine, qui laissa une auréole rouge sur son gilet.
Il mit sa main avec peine sur une croix ou était gravé le nom de sa bien aimée et le sien; Il le serra de toutes ses forces, la croix lui rentra dans la paume.
Il rejetait du sang, des pleurs, de l'amour et dans ses derniers souffles il siffla avec peine

[i]

- Vive le marquis, Vive le Roy Vive la vie

Il gisait là au soleil entouré des gardes, de Norbert venu en hatte et peut etre le marquis viendrait.
[i]

L'étang se trouve non loin de l'enceinte du château, élégamment caché entre les arbres...




C'est un endroit paisible, un havre de paix, pour tous ceux cherchant à se ressourcer au milieu des merveilles offertes par la nature.

Faune et flore y font beau ménage. On peut croiser nénuphares et lotus, primevères, mais aussi grenouilles, cygnes et canards.






Près de la berge se trouve amarrée une barque (pour les plus téméraires, ou les plus rêveurs...) en très bon état, qui flotte à merveille, malgré son aspect fragile et par conséquent peu engageant. Mais elle n'a jamais coulé personne et ne coulera sans doute jamais.

Il s’était passé quelques petites semaines avant que Beulbeul et Clémence se rendent enfin près de l’étang. Le temps n’avait jusque là pas été des meilleurs et il avait fallu attendre quelques temps avant que le soleil ne se décide à réapparaître de façon certaine. La demoiselle d’Atours ne voulait pas que Clémence prenne froid à cause d’un mauvais courant d’air.

Tout le long du chemin la petite fille n’avait, comme à son habitude, pas cessé de poser des questions, de parler, de chantonner, de rire…Elle n’avait pas la langue dans sa poche mais savait cependant se taire quand elle le jugeait utile ou nécessaire. Par exemple quand elle écoutait, de façon attentive et étonnée, le chant des oiseaux qu’elle ne comprenait pas, à son grand regret.

-Demoiselle Clémence nous arrivons. Annonça Beulbeul.

Et au détour d’un bosquet d’arbustes apparut aux yeux de l’enfant l’étang dans toute sa splendeur. Sa surface scintillait de mille feux sous les rayons farceurs du soleil. De ci de là voletaient des insectes que Clémence n’avait encore jamais vu. Beulbeul les nomma libellules. Ravie par ce nom enchanteur la petite le répéta rêveusement en observant le reste du paysage.

Elle n’entendait plus seulement les gazouillements des oiseaux mais également le coassement des grenouilles, les canards cancanant, le léger chant du vent dans les arbres, plus clair en cet espace découvert…

Et tandis que Clémence faisait du regard le tour de l’étang elle aperçut non loin la silhouette d’un jeune homme adossé contre un arbre énorme. Il ne les avait pas encore entendues, trop absorbé dans la lecture de quelque parchemins apparemment non dénués d’intérêt.

Beulbeul posa une main sur la petite tête de l’enfant qui se tourna vers elle, interrogative :

-Ne le dérangeons pas, Clémence.

-Pourquoi ? répondit cette dernière en fronçant les sourcils d’un air de défi.

Et elle se mit à marcher d’un pas décidé vers celui qu’elle n’avait pas encore réussi à identifier à cause de la distance.

S’arrêtant à quelques pas du chêne elle se mit à observer d’un œil curieux ce garçon qui lisait sans se soucier le moins du monde d’autre chose. Et d’elle, en l’occurrence. Elle plaqua ses poings sur les hanches et, sans se préoccuper des recommandations de Beulbeul qui n’avait pas l’air contente, lança de sa voix fluette :

-Bonjour ! Qu’est ce que tu lis ?

MAdemoiselle Clémence.....gronda Beulbeul
Que vous avez je dit ? Laissez ce jeune homme à ses lectures et ne le dérangez plus. Venez, nous allons voir les animaux de l'étang.

Revenir dans cet endroit était pénible pour Beulbeul. Elle repensait à son fiancé quiy était mort. Mais rapidement, elle dut penser à la jeune Clémence qui n'en faisait qu'à sa tête.
Elle prit la demoiselle par la main et tenta de l'emmener plus loin. Mais déjà, Clémence tirait sur son bras afin d'observer ce jeune homme.

Une grande dame ne peut pas espionner quelqu'un, chére Clémence....Chuchota Beulbeul à l'oreille de la jeune enfant.

Clémence se retourna, et de ses grands yeux clairs observa la damoiselle de compagnie.

C'est vrai ? interrogea La fillette.

La ruse fonctionnait, et Beulbeul souriat alors.

Mais bien sur, Chére demoiselle, votre maman observe t elle d'autres personnes ainsi ?

Beulbeul espérat alors ne pas avoir déranger ce jeune homme.....

Louis consultait toujours ses registres, découvrant les revenus de ses terres, les travaux effectués, et tout une série d'informations qu'il ne savait comment analyser lorsqu'il sentit une présence, bientôt confirmée par des mots. Il leva les yeux et découvrit une jeune demoiselle. Il avait déjà eut l'occasion de la voir, de loin, la fille du marquis. Elle était encore jeune mais n'avait déjà pas sa langue dans la poche.

"- Bonjour, damoiselle. Je lis des documents fort ennuyeux, qui concerne ma maison, mais je me dois de le faire. Celà ne concerne en rien une jeune damoiselle comme toi. Pas encore du moins. Que fais-tu donc dehors par cette belle journée ?

Regroupant les documents dans une serviette en cuir, qu'il posa sur ses genoux, il porta toute son attention sur la jeune personne, tout en rassurant la dame qui l'accompagnait.

"- Ne vous inquiétez pas, ma dame, elle ne me dérange point, je ne suis point en lecture très importante, et je serais ravi de satisfaire sa curiosité naturelle.


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HRP : Pas eut le temps de répondre avant, désolé.

Clémence allait répondre que non, jamais elle n’avait vu sa maman observer quelqu’un comme elle le faisait et qu’elle était désolée d’avoir désobéi, mais cela, Beulbeul ne le saurait jamais : Le jeune homme assis sous le chêne ne laissa pas le temps à la petite fille de présenter ses excuses.

Ravie d’entendre qu’elle ne le dérangeait pas du tout elle tourna un regard moqueur vers la demoiselle d’atours.

Puis, reportant toute son attention sur le jeune homme, Clémence repartit de plus belle :

Pourquoi tu dois lire ça ? Comment tu t’appelles ? C’est où ta maison ? Pourquoi tu lis ici ? Tu connais les libellules ?

Questions auxquelles l’enfant n’attendait pas particulièrement de réponses, puisque tout en les posant elle courait derrière les libellules, s’accroupissait pour observer les fourmis, sautait pour attraper au vol les pétales de fleurs qui tourbillonnaient dans l’air…Non pas qu’elle n’éprouvait pas d’intérêt aux réponses, mais elle était facilement distraite par d’autres choses non moins intéressantes.

Au bout d’un petit moment elle stoppa ses allées et venues et, essoufflée, elle vint s’asseoir aux côtés du jeune homme. Reprenant son calme elle répondit à sa question pourtant posée depuis quelques temps déjà :

Beulbeul m’a emmenée voir l’étang. Alors, tu t’appelles comment ? Moi, Clémence.

Elle jeta un regard curieux sur cet « étranger » qu’elle pensait avoir déjà vu sans pourtant réussir à mettre un nom sur son visage. Imitant sa posture, elle redressa les épaules et s’adossa à l’arbre, remontant les genoux et les enserrant de ses petits bras.

Un sourire satisfait naquit sur ses lèvres quand elle jugea sa position aussi ressemblante que celle adoptée par son voisin.

Puis, s’adressant à Beulbeul :

Viens avec nous ! On voit tout l’étang ici !

Louis continuait, amusé, d'observer la jeune enfant. Décidément, bien qu'encore jeune, elle avait déjà bon caractère, semblait curieuse, et vive. A y réfléchir, elle différait beaucoup de lui, qui plus jeune avait eut du mal à aller parler ainsi aux inconnus, et qui en avait encore, parfois. Il y eut ensuite une lettre apportée, pour Clémence. Elle passa vite au second plan, la jeune enfant ayant envie visiblement d'une promenade en barque, proposant à Louis de venir. Oh celà aurait été plaisant, la fraîcheur de la jeune demoiselle égayant son après midi, mais il avait aussi quelques obligations envers ce domaine confié par son père. Il aurait un jour la charge d'un domaine plus vaste, au nom de son père, et à sa mort, de tous ses biens, et il devait donc étudier ces relevés au plus vite, ayant déjà reporté celà depuis quelques jours. Il répondit donc à l'invitation de la damoiselle de compagnie de la marquise.

"- Et bien, damoiselle Beulbeul, c'eut été avec grand plaisir. Cependant, il me faut au plus vite étudier les documents que je lisait à votre arrivée. C'est un devoir que j'ai, et je faillirais en ne m'en occupant point.

Il se tourna vers Clémence.

"- Je ne puis t'accompagner aujourd'hui et crois bien que celà me navre. Mais, je te promet de me rattraper, dès demain si tu le veux, et pour l'activité que tu choisira. Et puis, tu pourra entendre les mots que t'envoie ta chère mère. La barque et la lettre, deux choses qui te font plaisir, non ?

Allez, je vous souhaite une bonne promenade à vous deux. Nous nous reverrons peut être ce soir, au castel, si vous le voulez bien."

Louis laissa alors Clémence et Beulbeul à leur promenade en barque, un pincement au coeur. Il y serait allé volontier, sans ces fichus papiers...



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Avec du retard, je répond et dois décliner la suite du RP, devant m'absenter d'internet pour une semaine environ. Je vous laisse donc seules, en espérant pour renouveller l'expérience.
L.

Beulbeul vit la fillette partir en courant vers l'étang. Elle lui hurla de s'arrêter mais la jeune enfant n'en faisait qu'à sa tête. Beulbeul courut après elle, inquiète...

Excusez moi, messire, de vous laisser ainsi sans vous saluer de façon convenable cria la demoiselle de compagnie à l'attention du jeune Louis

Pourvu que Clémence s'arrête, elle ne se rends pas compte du danger pensa Beulbeul tout en courant encore plus vite.

Puis L'enfant grimpa dans la barque.

Elle va tomber, se noyer, l'eau est encore froide de nos jours....imagina Beulbeul

Enfin, elle arriva près de la barque, essouflée par sa course. La jeune femme fit les gros yeux à Clémence, plus inquiète qu'en colère.


Mademoiselle Clémence, vous ne pouvez pas courir ainsi prés de cette
étendue d'eau. C'est vraiment très dangereux. Et si vous étiez tombée dans l'eau ? Qui serait allé vous chercher ? Qu'aurait dit Madame votre mère ?


Puis elle reprit son souffle...et calmement cette fois, Beulbeul dit

Nous ferons un tour de barque si vous me promettez d'obéir, d'être sage et de ne pas en faire qu'à votre tête. Madame votre mère ne serait pas très heureuse de voir une petite fille qui n'écoute pas attentivement. Puis ensuite nous retournerons dans votre chambre lire la missive. Êtes vous d'accord avec ce que je viens de dire ?

Mademoiselle Clémence, vous ne pouvez pas faire ce que vous voulez. dit Beulbeul calmement d'une voix douce Seulement, si je vous demande de vous arrêter, c'est tout simplement que cet endroit est dangereux. Je ne voudrais pas qu'il vous arrive quelque chose. Je tiens à vous comme à la prunelle de mes yeux, et je ne souhaiterais pas que vous vous fassiez mal, ou que vous tombiez à l'eau.

Beulbeul vit la barque tanguer, elle n'haussa pas le ton, mais monta dans l'embarcation.

Ensuite, nous allons faire de la barque mais si vous gigotez de trop, nous allons tomber toutes les deux à l'eau, et elle est encore bien froide à cette époque. De plus nous ne pourrions plus lire la missive de votre mère. Voilà pourquoi, nous ne pouvons pas faire ce que nous voulons.

Clémence écoutait attentivement sous son air revêche. Beulbeul n'y prêta aucune attention. Elle détacha l'embarcation et commença à ramer. Clémence prenait plaisir à se trouver ainsi sur l'eau et toute sa mauvaise humeur semblait disparue. Arrivée au milieu de l'étang, Beulbeul posa les rames et sortit la missive.

LA damoiselle de compagnie l'ouvrit et la lut.

Citation :

Ma toute douce, mon petit ange, ma princesse,

J’ai bien reçu ta missive et tu n’imagines pas à quel point une fois de plus tes petits mots sont un immense réconfort pour ta maman. Tu es si loin de moi, tu me manques tant mon ange !

Actuellement je suis dans le Berry et j’arrive bientôt dans le Limousin. Ce sont des Duchés, des endroits ou les villes sont encore très loin, trop loin de Reims et par conséquent de l’Epine.

Je lis avec admiration tous ces progrès que tu fais loin de moi. Je suis tellement triste de ne pas pouvoir découvrir toutes ses choses avec toi. Je te promets mon ange qu’à mon retour, nous ferons d’autres découvertes toutes aussi merveilleuses.

Les papillons sont magnifiques et avant de naître ils sont en effet dans une chrysalide. Sais tu mon ange que maman était restée longtemps une chrysalide et c’est lorsqu’elle a connu ton grand père Rafaello de la Francesca, qu’elle est devenu un jeune papillon qui prit son envole dignement comme lui avait voulu qu’elle s’envole ?

Les Dragons je n’en n’ai jamais vu ailleurs que dans les contes issus de nos bonnes vieilles reliures d’histoires pour enfants. Je suis sûr que celui que Messire Dragonet t’offre a plein de pouvoirs lui aussi ! On dit que parfois ils viennent protéger un domaine sans doute que Messire Dragonet t’aura offert ce petit dragon en guise de protecteur.

Je suis ravie que tu aies aimé les poupées et très touchée de savoir que l’une d’entre elle porte mon prénom.

Je lis à travers ton récit ma princesse que tu as bien grandi que tu deviens très intelligente et je peux t’assurer de ma fierté te concernant. Quelques fois, souvent, j’ai l’impression que tu me ressembles beaucoup, par contre, pour ce qui concerne les gourmandises là je dois avouer que ton papa marque un point d’honneur !

J’espère ma toute douce et que très vite avant de pouvoir te serrer dans tes bras, tu pourras m’envoyer d’autres nouvelles de toi, me conter encore et toujours ce que tu fais comment tu passes tes journées et si tu n’es
pas trop espiègle avec Damoiselle Beulbeul. Tu sais elle t’aime vraiment beaucoup et je suis sûr qu’en retour tu lui offres toute ta reconnaissance à ta manière.

Tu me manques mon petit ange et je joins à cette missive un autre souvenir pour que tu puisses l’emporter avec toi aux cotés de la poupée Matthilde qui j’en suis sûr reste sage avec toi.

Ta maman qui t’aime très fort et qui t’envoie elle aussi d’énormes baisers.

Beulbeul se tut et laissa Clémence à ses pensées. Elle ne voulait pas la déranger dnas un moment si intime.