Missive pour la Marquise de Nemours depuis le Limousin

Une missive parvint au domaine de l'Epine, depuis des terres lointaines, marquée d'un sceau Périgourdin.

Citation :: Ma chère Marraine,

Je vous envois cette missive depuis la ville de Tulle en Limousin où je me repose avec auprès de moi votre adorable filleule Marine, qui est aussi, comme vous le savez, ma merveilleuse épouse.
Nous avons souhaité vous donner quelques nouvelles afin de vous rassurer tout à fais, après une période difficile, comme vous le savez sans doute.
L'amour nous a redonné des ailes et l'envie de voyager à travers les royaumes.
Nous souhaitions par dessus tout vous annoncer la venue prochaine de notre enfant chéri, cadeau des cieux, qui nous empli de bohneur par la grâce d'Aristote. Votre bénédiction jadis de notre union nous a porté plus que chance dans le chemin tortueux qu'est la vie et nous esperons en un jour prochain venir vous voir et vous présenter notre enfant.
Je suis hélas, pour l'instant, un comte sans fief, car les évenements ont du retarder le travail de la hérauderie, mais je vous promet que dés celui-ci en notre possession nous vous reçevrons avec le plus grand des plaisirs avec votre époux en notre humble demeure.

Nous aurions grand honneur à reçevoir de vos nouvelles chère marraine. Veuillez je vous pris adresser à votre époux, nos plus respectueuses salutations.

En ce quatorzième jour de Mars de l'an de grâce 1455
Phenix d'Aragon et Marine de Bergerac, Comte et Comtesse Perigourdin.

La Marquise venait de recevoir un pli dont le sceau ne lui était absolument pas inconnu... Elle le décacheta, déroula le parchemin et fût heureuse de pouvoir lire des nouvelles de ces personnes qui lui sont proches ...

Elle s'installa aussitôt dans le petit bureau d'accueil où elle prit une plume et un morceau de parchemin afin de pouvoir répondre au Comte Phénix d'Aragon...

La Marquise Matthilde a écrit:: Mes très chers filleuls,

Comme je suis heureuse de vous lire à l'instant où je reçois votre missive. Elle me touche et me comble de bonheur. Je vois que vous avez su grandir noblement et que vos mérites sont aujourd'hui reconnus. Vous avez tous deux depuis toujours montré un regard de ceux que j'affectionne le plus, celui de l'humilité et tout ce qui vous arrive n'est que juste retour en échange de vos services rendus.

Je vois très cher Comte, que ma filleule votre épouse, Marine se porte à merveille et qui plus est va vous combler d'ici quelques temps de la venue d'un heureux héritier. Qu'Aristote vous bénisse et qu'il veille sur vous et votre santé à tous trois.

J'aimerais pouvoir vous rendre visite mais mes différentes tâches et mes devoirs me gardent aux côtés de notre Reyne qui plus est, je porte moi-même la vie en mon sein. A croire que l'époque où nous vivons soit bénéfique aux couples qui s'unissent et qu'ils soient en effet bénis du ciel.

Je vous prie de me mander de vos nouvelles plus souvent, elles me touchent et me rassurent quant à votre devenir.

Je transmettrais à mon époux dès qu'il me sera possible de le faire, vos salutations et vous remets en retour les nôtres toutes aussi respectueuses.

A très bientôt et bon courage à vous !
Qu'Aristote vous garde
Matthilde de Beaugency, de l'Epine
Marquise de Nemours

Elle scella son parchemin du sceau aux couleurs de l'Epine et de Beaugency et manda un messager afin qu'il s'arrange pour traverser les lieues jusqu'à arriver en Périgord là ou était destinée la dite missive à l'instant scellée...

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