Un mariage dans la famille...

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Plan afin de se rendre à la cérémonie et à la réception :


Pour se rendre à l’Eglise saint Michel-Archange : second forum-- > ville de Paris (rp)-- > oratoire Saint Michel-Archange

Château de Brienne

Clémence effectuait une ronde matinale dans les couloirs du château. Un mince sourire éclairait sobrement, mais chaleureusement, son visage, et c'était ainsi depuis que la Marquise avait repris complètement ses droits dans sa demeure. Définitivement, elle allait mieux, et on la voyait davantage au castel. La porte de ses appartements n'étaient plus fermés toute la journée, et ses yeux avaient retrouvé l'étincelle d'antan. Tout comme ceux de Clémence, alors.

La demoiselle avisa une porte entrouverte, et le bruissement du papier lui indiqua que la pièce était occupée. Doucement, elle entra. Nouveau sourire. La Marquise était seule, de dos, sagement installée sur la méridienne. S'approchant d'un pas léger, Clémence se pencha au dessus du chevet. Ses boucles blondes venant alors chatouiller le front de sa mère, elle les replaça derrière sa nuque. La Marquise venait de reposer une lettre, et si Clémence n'en avait pas reconnu, à l'écriture et au sceau, l'auteur, sans doute ne se serait-elle pas permise d'en lire davantage.

Le sujet lui fit froncer les sourcils : un mariage ? Richard ? et bien soit... elle serait affublée d'une nouvelle cousine, qu'elle ne connaissait que de nom. D'ailleurs, elle n'en avait pas entendu que du bien mais bon... passons.

Irons-nous, maman ? Ou vous sentez vous mieux ici, encore ? interrogea-t-elle d'une voix emprunte de tendresse et de bienveillance.

C'est plongée, dans ses pensées, la lettre encore dans les mains que Matthilde senti sur son front une douceur venir l'effleurer. Elle ne sursauta point mais la surprise de revoir enfin sa douce fille, Clémence illumina alors d'autant plus son visage laissant ses yeux bleux verts briller de mille étoiles.

Elle se redressa doucement, tout en se retournant vers Clémence et s'apprêta a répondre à sa question tout en lui souriant.

Clémence, ma douce, comme tu es devenue belle et femme. As-tu pu lire ceci? Elle lui tendit l'invitation Pour répondre à ta demande, je pense qu'il est temps pour nous deux, de nous montrer à présent réunies. Je suis revenue ma douce Clémence et je veux partager ces moments de vie qu'il me reste encore a tes côtés.

Si nous irons ? Souhaites-tu t'y rendre également ? Et connais-tu cette jeune femme que ton cousin s'engage à lier à notre famille ?

Elle se redressa alors totalement embrassant Clémence qui lui avait tant manqué.

N'ayant guère eu le temps de défaire ses malles ni même de croiser qui que ce soit au domaine, la marquise ne pouvait plus pour l'heure, masquer son petit ventre arrondit, à sa fille.
Attendant que celle-ci lui réponde alors, elle se devait ensuite de lui annoncer une nouvelle.

Tout ce temps passé loin de Clémence, Matthilde avait désormais ce terrible sentiment de culpabilité envers sa fille qu'elle aimait pourtant plus que tout au monde et ne savait trop comment, présenter la chose. Mais elle n'avait jamais faillit et faisait confiance à son assurance dans de tels cas de circonstance

Heureuse de retrouver enfin sa fille, le mariage de son neveu avait perdu toute son importance. Matthilde était enfin de retour, faible et en petite santé mais sa fille était là et l'élan d'amour qu'elle lui offrait par cette étreinte, montrait à la Marquise toute la chance et le bonheur qu'elle avait d'avoir sa fille à ses côtés. Elle laissa lire Clémence, et à sa réponse la Marquise acquiesça alors

Je retrouve en toi ma chère fille, toute la sagesse de notre lignée. Tu as raison et mon avis est le même que le tien. Nous nous devons d'aller à cette cérémonie en hommage à ton oncle. Ton cousin doit nous y attendre et nous devons également lui montrer que sa famille est là, même, si quelque chose me laisse réticente quant à cette dame qu'il va épouser.

Elle sourit à sa fille puis lui prenant désormais les mains et un ton plus grave.

Clémence, je me dois de t'annoncer quelque chose avant que nous ne partions. Je sais à quel point tu dois m'en vouloir d'avoir, durant toutes les années de ton enfance et de ton adolescence, été aussi peu présente à ton goût. Et je me doute qu'à ton esprit il serait inconvenant de notre part, à ton père et moi, d'avoir eu plus d'un enfant.

Ses mains serrèrent alors celles de Clémence Mais voilà, le seigneur en aura jugé autrement et nous donne aujourd'hui l'honneur de donner la vie pour la troisième fois. Ma douce Clémence, je porte en mon sein la vie. La mère regardait à présent sa fille avec un regard profond attendant la réaction de celle-ci.